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MON CARNET SCOLAIRE
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30 mai 2013

LE PARC DE VAUGRENIER (06)

6ème5

 

SORTIE AU PARC DEPARTEMENTAL DE VAUGRENIER (06)

photo_presentation

Date de la sortie avec la classe : lundi  6 mai 2013

 

SOMMAIRE

 

     I.          Situation du Parc

Source : http://atlasam.free.fr/voirdesoiseaux.htm

 

  II.          Un peu d’histoire

Source : http://www.recreanice.fr/parc-vaugrenier-jardin-jeux-villeneuve-loubet

 

III.    La biodiversité du Parc :

Source : http://www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-des-milieux-naturels/les-parcs-naturels-departementaux/parc-vaugrenier/parc-de-vaugrenier/

Source : http://www.cg06.fr/cms/cg06/upload/decouvrir-les-am/fr/files/parc-naturels_proganim-vaugrenier.pdf

Source : http://www.recreanice.fr/activites-enfants-alpes-maritimes-velo-vtt-foret-vaugrenier

Source : http://www.antibes-juanlespins.com/parcs-jardin-espaces-boises/les-parcs-departementaux

Source : http://randonneesautourdaix.blogs-de-voyage.fr/2008/05/20/le-parc-de-vaugrenier/

Source:http://atelierdugypaete.canalblog.com/albums/sentier_nature_du_parc_naturel_departemental_de_vaugrenier_/index.html- 

1)   Le sol

 

2)   La faune

 

3)   La flore

 

   IV.        Informations pratiques

Source : http://www.recreanice.fr/animation-ludique-oiseaux-parc-vaugrenier-enfants

 

 

               I.          Situation du Parc.

plan 

Ce parc naturel départemental déploie 100 hectares d'espaces verts à quelques mètres de la méditerranée, sur la commune de Villeneuve-Loubet entre Antibes et Cagnes. L'entrée se trouve sur la N7.

La faune et la flore sont très représentées dans les immenses prairies, bois et zones humides qui le composent. Il abrite le seul étang naturel d'eau douce du littoral des Alpes-Maritimes. Ici nichent des oiseaux sédentaires et migrateurs que l'on peut contempler depuis l'observatoire ornithologique placé par le Conseil Général. La vie animale est intense.

 

            II.          Un peu d’histoire.

chateau

A l’origine, le château de Vaugrenieret ses annexes constituaient un vaste domaine agricole, s’étendant sur 150 hectares, constitué de prairies, pâturages à vaches et à moutons, bois et étang, terres de cultures, plantations de mûriers,… Ces terres, à l’exception de trois hectares et demi, furent expropriées par le Département en 1960 et 1963, pour constituer le Parc Départemental. L'étang a un biotope exceptionnel. Il avait été envahi par les roseaux et progressivement déserté par l'avifaune. Sa réhabilitation, engagée en 1995, a permis de dégager un plan d'eau libre où des oiseaux migrateurs et sédentaires ont pu de nouveau s'installer.

         III.          La biodiversité du Parc :

 

1)   Le sol

En profondeur, le sol est composé de tuf volcanique (Roche poreuse formée par des cendres volcaniques) surmonté de marnes (Roche sédimentaire constituée d'un mélange de calcaire et d'argile). Leur étanchéité conditionne une circulation d'eau dans les dépôts supérieurs et l'alimentation du seul étang naturel d'eau douce du littoral. La nature géologique du sol détermine la répartition des prairies, bois et zones humides qui alternent dans cet espace naturel préservé. Le sol au sein du parc est plutôt pauvre et aride.

 

2)   La faune

La vie animale est très intense au parc de Vaugrenier

Les forêts du parc sont peuplées de renards, lapins de garenne, écureuils (qui se nourrissent de cônes de résineux), hérissons, chauves-souris, couleuvres, grenouilles et espèces d’oiseaux comme les grives, étourneaux, mésanges, fauvettes...

La chauve-souris se réfugie dans les cavités des arbres. Pour pallier au manque d’habitas, des nichoirs artificiels ont été installés. La Pipistrelle de Kuhl est l’espèce dominante dans le parc.

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Pipistrelle de kuhl                              Fauvette                                              Renard

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Rouge gorge                                       Lapin de garenne                               Ecureuil

Près du sol, se nichent criquets, cigalles, sauterelles et autres insectes.

 

Près de l’étang naturel d’eau douce, un observatoire ornithologique permet d’observer un grand nombre d’espèces d’oiseaux comme les canards, hérons, aigrettes, cormorans noirs perchés sur les arbres…

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Mais aussi des espèces comme le hussard des roseaux, la sarcelle d’hiver, le chevallier sylvain le grèbe castagneux :

oiseau

3)   La flore

Dans le parc, les prairies, d'une superficie de 21 hectares, sont entrecoupées de ruisseaux bordés d'arbres parmi lesquels des ormes, des frênes, des peupliers, des saules, des érables et des mûriers. Les bois couvrent 72 hectares de chênes lièges, de chênes verts, de chênes blancs et de pins. Dans le sous-bois, s'épanouissent de la myrte, du chèvrefeuille, de la bruyère et du ciste. Le parc abrite de nombreuses espèces végétales méditerranéennes, mais aussi des espèces végétales du monde entier comme le Séquoia à feuilles d'if de Californie.

La flore au sein du parc offre une large variété d’espèce de végétaux en trois étages :

  • Le maquis haut avec une forêt de Chênes liège, d’Arbousier et la Bruyère qui sont les espèces les plus représentatives à la recherche du soleil. Cette végétation touffue abrite des petits animaux.
  • Le maquis bas qui est représenté par la Bruyère à balais et la Callune vulgaire.
  • La pelouse sèche constituée de pelouse et de plantes annuelles. Elles poussent rapidement car elles sont adaptées à la chaleur et à la pauvreté des sols. Parmi cette végétation, les criquets servent de proies aux sauterelles.

On trouve dans ce parc deux types de forêt :

La forêt humide : les plantes qui s’y trouvent apprécient l’ombre et l’humidité apportées par les grands arbres. Ce milieu abrite de nombreuses espèces herbacées. Le tapis de lierre laisse apparaître quelques fleurs.

 

La forêt de chênes liège ou suberaie : Une forêt de chêne liège avec un sous-bois très épais. Cette végétation est adaptée à la sécheresse. Elle a été influencée par les coulées volcaniques.

Parmi les arbres méditerranéens, peu de lumière se faufile entre les feuilles. Ceci crée un sous-bois pauvre en espèces végétales et très parsemé. La faible lumière ralentit leur croissance. Parmi ces arbres sont le chêne vert, le chêne pubescent, le chêne liège et quelques pins d’Alep. L’ensemble est ombragé et calme.

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Enfin, l’étang regorge de fougères et de roseaux mais aussi de champignons.

La couleur verdâtre de l’eau provient des débris végétaux. Toutes ces particules permettent à de nombreux animaux de s’y réfugier. Une véritable chaîne alimentaire est créée. Des larves d’insectes herbivores décomposent les feuilles. Elles sont mangées par des larves, mangées à leur tour par les carpes et autres poissons. Les végétaux ont envahi les bords de l’étang (roseaux, massettes) et les oiseaux y trouvent protection et nourriture.

L’étang fonctionne comme une éponge. Il a deux rôles :

  • Rôle d’épurateur : les roseaux et les autres plantes aquatiques filtrent en continu les eaux de l’étang et retiennent certaines substances polluantes. Ainsi les particules n’iront pas polluer la mer.
  • Rôle de tampon : en cas de forte pluie, il retient une grande quantité d’eau. Il régule le régime des eaux pour empêcher les crues de rivière.

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        IV.          Informations pratiques

Des panneaux d’information sillonnent le parc afin d’expliquer aux enfants pourquoi ils doivent respecter l’environnement du parc. Par exemple des panneaux expliquent pourquoi il ne faut pas nourrir les canards ni rejeter les tortue de Floride dans l’étang.

 

La LPO PACA propose différents ateliers pédagogiques pour découvrir le vivant :

Observer des différentes manifestations de la vie animale ; Apprendre les caractéristiques du vivant (naissance, croissance et reproduction, nutrition et régimes alimentaires des animaux) Comprendre les interactions entre les êtres vivants et leur environnement ; Découvrir la diversité du vivant, soit la biodiversité ; Approcher la gestion de l’environnement par l’homme ; Mesurer l’importance de la biodiversité.

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